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4 août 2014

Outlast





Premier jeu du studio Red Barrels,studio fondé par des anciens d'Electronic Arts,d'Ubisoft et de Naughty Dog,Outlast est un survival-horror qui tient bien son rôle.C'est à dire,nous faire sursauter à tel point qu'il nous faudra prendre rendez-vous avec un cardiologue après avoir terminé le jeu !

Genre : Survival-Horror
Développeur : Red Barrels
Plates-formes : PC,PS4 et Xbox One
Prix : 19.99€

Le Scénario :

Dans Outlast,nous incarnons Miles Upshur,un journaliste d'investigation.Ayant reçu une lettre d'une source anonyme lui expliquant qu'il se déroule des choses pas très catholique dans l'hôpital psychiatrique de Mount Massive,notre journaliste décide d'aller y faire un petit tour,muni de sa caméra.Il aurait sûrement mieux fait de rester chez lui...
À son arrivée,il lui est évident que de terribles choses se sont produites.Des cadavres décapités jonchent le sol,des traces et des mares de sang sur les meurs et dans les corridors et personne en vue,de vivant du moins.L'asile est complètement désert ! Du moins,c'est ce que l'on pensait !
Des documents,dit confidentiels,traînent un peu partout dans l'asile,nous révélant ce que nous redoutions.En effet,les responsables pratiquent des expérience pour le moins étranges sur leurs patients.Les documents font aussi référence à une certaine entité surnaturelle ayant des intentions maléfiques nommé le Walrider.Ce dernier rôde dans l'asile,tuant sur son passage les malheureuses victimes de l'asile de Mount Massive.
Malgré tous ces terrifiants événements,notre vaillant journaliste ne renonce pas et poursuit son enquête.(Personnellement,j'aurai déguerpi au premier boyau que j'aurai découvert sous ma chaussure....)
Voici donc,en résumé,l'histoire du très épeurant Outlast.Elle n'est pas extraordinaire,certes,mais elle a le mérite de nous mettre très vite dans l'ambiance ! Un scénario assez classique donc,même si la fin pourrait en surprendre plus d'un. (En bien ou en mal...)
Éteignez vos lumières,fermez votre porte,montez le son et entrez dans l'ambiance d'horreur généré par les développeurs : Red Barrels.





Le Gameplay :

Seulement équipé d'une caméra avec option nightvision,nous nous aventurons dans l'asile à la recherche de la vérité.Dès les premières minutes de jeu,Outlast nous plonge dans une ambiance terrifiante,grâce,notamment,au contrôle du personnage en vue subjective.
Le mode nightvision dont est équipé la caméra nous permet de voir dans les recoins les plus sombres.Car,oui,voir de longs couloirs plongés dans l'obscurité n'est pas rare du tout dans Outlast.La caméra est donc nécessaire à notre survie !
Mais vous vous en doutez bien,cette caméra ne fonctionne pas par magie ! Il nous faut parcourir chaque pièce et chaque recoin sombre de l'asile afin de trouver des piles,indiquées en surbrillance,pour alimenter notre caméra et continuer à utiliser le mode nightvision,la batterie ne s'usant qu'en utilisant la nightvision.
Notre caméra est aussi équipée d'une fonction zoom,ce qui nous permet de voir au loin les malades rôder ou bien de pouvoir observer ce qui peut se cacher au fond d'un couloir non éclairé.
Mais la caméra n'est pas le seul élément de gameplay indispensable à la survie de Miles,nous devons aussi compter sur sa capacité à détaler comme un lapin et à se cacher.En effet,dans Outlast,nous ne pouvons pas combattre nos ennemis,et le seul moyen de survivre est de se cacher dans un casier ou sous un lit par exemple.
Nous avons aussi la possibilité de bloquer les portes avec des meubles ou bien de nous cacher dans les conduits de ventilation.
De plus,lorsque nous voulons ouvrir une porte,deux choix s'offrent à nous.Nous pouvons,soit ouvrir tout doucement la porte afin de ne pas se faire repérer par un éventuel ennemi,soit l'ouvrir à la volé pour ne pas perdre de temps en cas de poursuite !
De temps en temps (assez rarement,faut le dire), nous avons le droit à une petite séquence de QTE,lorsque un ennemi est un peu trop entreprenant envers notre personne,par exemple.Rien de bien exceptionnel en soit,car il nous suffit de secouer fébrilement (ou hargneusement,c'est selon) pour nous en défaire.
L'exploration est aussi de mise dans Outlast.En effet,sont cachés à divers endroits des objets plus ou moins importants.Des piles pour notre caméra,ou encore des dossiers révélant petit à petit l'histoire.
Tous les objets avec lesquels nous pouvons interagir sont en surbrillance,ce qui est un peu dommage à mes yeux.



Les graphismes :

Outlast à été crée à partir du moteur graphique "Unreal Engine 3",un moteur connu pour ses graphismes époustouflants.Nous avons donc le droit à plusieurs effets de lumières et d'ombres ainsi qu'à de jolies textures tout au long du jeu.De plus,le jeu est bien optimisé,ce qui permet aux configurations les plus modestes de faire tourner Outlast. (Il y a des limites bien sûr !)
Malheureusement,l'anti-alliasing n'est pas présent.Il faudra donc compter sur les paramètres de notre carte graphique pour le rajouter.
Mais c'est dans l'obscurité qu'Outlast joue sa carte maîtresse.Lors des passages où nous devons utiliser la vision nocturne de notre caméra (c'est à dire 80% du jeu..),les couleurs se résument au vert,blanc et noir.De quoi rendre l'environnement encore plus stressant et oppressant.
Un gros atout pour Outlast,qui ne peut que rendre le jeu plus effrayant.
Avant de passer dans un couloir,nous avons la possibilité de nous pencher pour nous assurer que la voie est libre.Miles mettra à ce moment là ses mains contre le mur afin de ne pas se faire repérer.Une idée qui contribue grandement au réalisme et que nous ne voyons pas assez dans les Survival-horror.
En ce qui concerne la direction artistique et le level design,Outlast reste classique mais réaliste.
Nous passons donc par tout ce que contient un hôpital psychiatrique.Des bureaux,des cellules ou encore des égouts !
Nous avons même le droit à un petit passage en extérieur sous la pluie et l'orage,n'est ce pas merveilleux ?




La bande-son :

L'ambiance sonore de Outlast est,sans aucun doute,ce qui contribue le plus à nous faire frissonner.En effet,nous pouvons entendre à tout moment des bruits de pas,des hurlements ou encore le bruit du sang s'écoulant sur le sol.Une légère musique de fond,très bien choisie,nous accompagnera aussi tout au long du jeu.
Après avoir couru un demi-marathon afin d'échapper à un malade sanguinaire ou bien après une petite (grosse...) frayeur,on peut entendre la respiration de notre héros s'emballer ou encore son coeur accélérer.Nous avons donc la possibilité,à tout moment,de savoir comment notre personnage se sent.Encore un élément du jeu qui contribue au réalisme !
N'oublions surtout pas les dialogues ! Ceux-ci,en anglais,sont très bien joués et correspondent très bien à l'univers d'Outlast.


Durée de vie :

La durée de vie d'Outlast est différente pour chaque joueur.Certains iront droit au but sans fouiller les petits recoins.D'autres préféreront trouver tous les dossiers disséminés un peu partout afin de tout connaitre de l'intrigue.Mais un joueur "moyen" mettra 5 bonnes heures,ce qui reste honnête pour un jeu de cette qualité et qui coûte 20€.
Rares sont ceux qui feront ces 5 heures d'une traite,la plupart préférant faire des pauses pour se relaxer avec des vidéos de chatons.


Conclusion :

Malgré sa rejouabilité quasi nulle et son scénario classique,Outlast a su nous surprendre par son ambiance effrayante et ses graphismes de qualité.
Non seulement,il est joli,immersif et terrifiant,mais son prix est aussi à la portée de tout le monde ! Pour 19.99€,vous pouvez vous le procurer sur Steam,et vous en aurez pour votre argent ! Je précise aussi qu'un DLC est déjà disponible pour le prix de 8.99€.
Même s'il possède certains défauts récurrents (toujours 3 objets à activer pour avancer,l'IA des ennemis...),Outlast est,sans aucun doute,le meilleur survival-horror de 2013. (Et de 2014,qui sait ?)
Pari réussi pour le studio Red Barrels,qui signe avec Outlast son premier coup de maître.

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